Hausse d’impôts, finances enjolivées, patrimoine bradé !

« L’homme est de glace aux vérités, il est de feu pour les mensonges. » – Jean de La Fontaine
Un bilan de mandat fidèle au personnage et à son équipe : rassurant pour certains, inquiétant pour d’autres.
Toujours la même excuse : « Si je n’ai pas pu, ce n’est pas ma faute… c’est celle de l’autre ! ».
Un maire toujours bloqué en 2020, incapable d’assumer le présent.
DROIT DE RÉPONSE – Artemare mérite la vérité
Ce que dit le maire… vs …La réalité
Le bulletin municipal | La réalité |
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« Nous avons redressé les finances grâce à une gestion prudente » | Le redressement s’est fait en ponctionnant 500 000 € du budget eau/assainissement au lieu de les affecter à la rénovation des réseaux (maintenant gérées par la CCBS). |
« La hausse des impôts était imposée par la CRC » | La hausse a rapporté seulement 28 013 €, et surtout elle a servi à financer l’augmentation des indemnités des élus en 2020. |
« Nous avons réduit la dette et retrouvé une trésorerie saine » | Les ventes de patrimoine communal (Hôtel Michalet, écoles, La Poste…) se sont faites à prix bradés, masquant la fragilité financière. |
« De nombreux projets réalisés : micro-crèche, village seniors, écoles rénovées… » | La micro-crèche prévue est pharaonique et financée par un nouvel emprunt, alors qu’un projet plus modeste existait déjà. Le « village seniors » reste un mirage : permis affiché mais investisseur retiré. |
« Transparence et démocratie : conseils retransmis, communication claire » | Derrière la communication rassurante, des décisions opaques, des finances enjolivées et des services reportés ou abandonnés. |
Pour détailler :
- Un budget communal déséquilibré. Leur justification : augmenter les impôts. Résultat ? Moins de 30 000 € de recettes… soit à peine de quoi financer l’augmentation de leurs indemnités en 2020. Il fallait oser ! Pour faire passer la pilule, ils ont baissé le prix de l’eau – facile, puisque la compétence allait être transférée à l’intercommunalité (CCBS). Quand les tarifs remonteront, le maire pourra toujours dire : « Ce n’est pas moi, c’est l’autre ! »
- Un excédent de prêt de 500 000 € sur l’eau et l’assainissement. Silence complet sur ce sujet. Cet argent, qui aurait dû être reversé à la CCBS pour des travaux indispensables, a été réinjecté dans le budget communal. De quoi se vanter d’avoir “redressé” les finances… en piochant dans une caisse qui ne leur appartenait pas.
- Un village perdant. Ces 500 000 € devaient servir à rénover les réseaux de Cerveyrieu-le-Bas. Résultat : sans moyens, la CCBS ne fera pas les travaux en priorité, et la commune – n’ayant plus la compétence – ne pourra plus les lancer. Les habitants de la rue de la Cascade en paient déjà le prix avec des réseaux en piteux état.
- Des ventes immobilières au rabais :
- Hôtel Michalet : vendu moins de 300 000 €, bien en dessous de l’estimation officielle de 870 000 €…
- Locaux pour les écoles : estimés à 220 000 €, bradés à moitié prix…
- Rez-de-chaussée de La Poste d’environ 80m² : cédé pour moins de 20 000 €…
- Et l’achat du commerce « Les Épicuriens » via l’EPF01 : un prêt qui n’apparaît pas dans l’endettement officiel…
- L’héritage des prédécesseurs oublié. L’ancienne équipe – dont faisait partie l’actuel maire – avait pourtant anticipé : achats de terrains, désendettement amorcé, fin de certains emprunts dès 2022/2023 (rue neuve et clos lambert); Les chiffres le démontrent !
- Et aujourd’hui ? Un nouvel emprunt pour un projet pharaonique : une micro-crèche “écologique” à grand renfort de communication, alors qu’un projet plus modeste et déjà financé existait via la SEMCODA. Même scénario pour le “village seniors” : disparu des radars, permis toujours affiché… mais investisseur envolé.
Les élus actuels ont profité des acquis de leurs prédécesseurs, tout en se posant en victimes pour mieux critiquer… et se faire réélire. La Cour des Comptes, saisie initialement par l’adjoint F. Flaujeat (depuis démis de sa fonction d’adjoint par le maire), pourra en juger.
La continuité républicaine ? Bafouée.
La vérité ? Évitée.